Alison Luthier, récemment nommée directrice conseil et développement chez Sweet Punk, s’attaque à quatre secteurs en pleine révolution.

Parce que les marchés où nous intervenons évoluent à une vitesse inédite.

Dans la food, l’innovation explose : côté boisson par exemple, kombucha, sodas prébiotiques, alternatives à l’alcool… La Gen Z pousse de nouveaux usages, au point où PepsiCo a racheté Poppi pour 2 milliards $. Les entreprises de FMCG doivent donc se réinventer pour rester désirables. Les marques alimentaires ne sont plus jugées seulement sur le goût, mais sur leur capacité à incarner une vision santé et bien-être.

Dans l’IT, l’innovation technologique s’accélère avec l’IA, le cloud, la cybersécurité. Plus les offres deviennent complexes, plus les utilisateurs attendent des expériences simples et fluides. Les marques tech doivent donc travailler leur discours avec pédagogie et lisibilité pour exister dans un univers très dense.

Le sport devient un véritable écosystème de marques : clubs, fédérations, ligues et surtout athlètes opèrent désormais comme des labels culturels. Le marché mondial des endorsements a dépassé 6,8 milliards $ en 2024. Cela montre que le sport ne se raconte plus seulement en termes de performance, mais en termes d’identité et de valeurs de marque.

Les start-ups évoluent dans une conjoncture financière sélective, mais des réussites majeures subsistent : Mistral AI vient de lever 1,7 milliard € pour atteindre une valorisation de 11,7 milliards €. C’est la preuve que seules les marques capables d’allier vision forte et preuves tangibles arrivent à convaincre.

Concrètement, ces quatre secteurs illustrent la même exigence : les marques n’ont plus le choix, elles doivent être agiles, pertinentes et savoir construire un récit fort pour rester dans la course. C’est exactement là que Sweet Punk a un rôle à jouer.